Le réseau est le lieu où s’expriment un certain nombre de besoins comme :

  • partage de savoir-faire, de compétences
  • information
  • formation
  • matériel, instrumentation (prêt, aide à l’utilisation)
  • outils applicatifs (logiciels partagés…)
  • solutions techniques ou astuces
  • etc.

Ces besoins devraient idéalement être recueillis en continu pour faire évoluer les types d’actions et leur contenu. Nous vous proposons ci dessous quelques méthodes expérimentées par des réseaux pour recueillir les besoins :

  • Réaliser une enquête auprès des membres, soit en envoyant un questionnaire sur la liste de diffusion, soit en faisant cette enquête lors d’une formation, d’une rencontre ou d’une journée thématique. Cette dernière formule amène un taux de réponse bien supérieur et des réponses de meilleure qualité en général.
  • A l’occasion de rencontres, il est peut être très riche de prévoir des temps de discussions informelles pour recueillir d’éventuels besoins ; les échanges sont plus productifs car interactifs mais la difficulté est alors de prendre des notes …
  • Prévoir un temps spécifique animée sous forme dynamique (table ronde, petits groupes de travail ponctuels, méthode des post its, etc) dédié au recueil des besoins des membres du réseau.
  • Les temps d’évaluation de formations ou de rencontres/conférences sont des moments privilégiés à cet effet.
  • L’analyse des échanges de mails sur une liste de diffusion constitue un moyen complémentaire d’identification des besoins.
  • Les conclusions d’un travail de veille spécifique à l’objet du réseau constituent une ressource précieuse pour anticiper des besoins à venir.
  • Selon la taille du réseau, il peut y avoir des référents formation qui alimentent la liste des besoins.
  • Des échanges avec les conseillers formation des délégations du CNRS, à partir de leur analyse des plans de formation des unités, peuvent être très riches en complément.
  • Enfin, il pourra être très utile, voire indispensable pour la structure d’animation de se rapprocher des instituts du CNRS, des organismes de recherche concernés, des chercheurs et personnels techniques et des industriels pour que les activités du réseau soient en cohérence avec la politique scientifique de l’institution.

Mais que faire de cette  liste à la Prévert ?

C’est là que la stratégie ou l’orientation technique/scientifique de la structure d’animation entre en jeu : il s’agira de faire des choix, fixer des priorités et dans tous les cas, expliquer ces choix aux membres du réseau. Nous vous suggérons dans tous les cas de garder un historique des demandes.