Un réseau est un ensemble de personnes ou de groupes de personnes ayant un pôle d’intérêts communs et se reliant pour échanger des expériences et des informations en vue d’atteindre ensemble des objectifs définis. Un réseau est un « état souple de coopérations ».

Dans une structure en réseau, le pouvoir est diffusé dans l’organisation, il n’y a pas de niveaux hiérarchiques, mais une structure d’animation ou de coordination. Un réseau se caractérise par un grand niveau de pragmatisme : il s’agit d’avancer !

Les membres du réseau sont responsabilisés, ils ne se réfèrent pas à un responsable qu’il soit hiérarchique ou fonctionnel. Le travail se fait en équipe. Les échanges, la créativité, la nouveauté, le changement sont nécessaires à la dynamique du réseau.

Le réseau s’inscrit dans un cadre souple avec un référentiel qui peut être une charte ou un document fédérateur.

Les invariants d’un réseau

Quel que soit le type de réseau, on peut identifier quatre invariants :

  • le collectif est animé par une structure d’animation ;
  • les membres ont des rôles définis ;
  • il existe un ensemble de règles énoncées dans une charte ;
  • les productions du réseau sont capitalisées.

Quelques exemples d’actions de réseau : c’est par là !

Typologie des réseaux

Au CNRS, il existe différents types de réseaux décrits dans le document intitulé « Visibilité et reconnaissance des réseaux professionnels du CNRS »

Les réseaux fonctionnels (ex. le réseau des services Partenariat et valorisation des délégations régionales)

Portés par une direction fonctionnelle, ils regroupent des professionnels du métier exerçant leur activité à plein temps. Cette forme de réseau ne nécessite ni financement spécifique, puisque les actions sont prises en charge par la direction, ni reconnaissance particulière puisqu’il s’agit de partage d’informations et de pratiques dans le cadre de l’activité professionnelle ordinaire.

Les réseaux coordinateurs (ex. les réseaux de correspondant.e.s formation dans les laboratoires)

Il s’agit de réseaux animés par une direction fonctionnelle à destination d’agents exerçant l’activité à temps partiel en plus de leur métier. Ces réseaux permettent de coordonner les actions, développer les compétences de ces agents non-experts et de limiter le sentiment d’isolement. Le besoin de reconnaissance existe pour les membres du réseau car l’activité exercée constitue une charge de travail supplémentaire. Par ailleurs, il n’existe pas de besoin spécifique de financement car les actions sont prises en charge par la direction fonctionnelle.

Les réseaux technologiques (ex. RéMiSoL, le réseau des microscopies à sondes locales)

Animés par des expert.e.s de la technologie, ils rassemblent des personnels utilisant les mêmes technologies au sein de plusieurs laboratoires et parfois dans des disciplines différentes. Le besoin de reconnaissance existe pour les animateurs de ces réseaux car leur action exige une forte implication et les besoins en financements sont réels.

Les réseaux métiers (ex. RESINFO, la fédération de réseaux d’administrateurs systèmes et réseaux)

Ils fédèrent une communauté pratiquant le même métier (souvent une même famille professionnelle dans le REFérentiel des Emplois-types de la Recherche et de l’ENseignement Supérieur) mais sont le fruit d’initiatives de terrain. Ils ont pour objectif de participer au maintien et au développement des compétences entre agents partageant des compétences communes et de limiter l’isolement professionnel. Ils essayent d’anticiper les évolutions des métiers. Les besoins de reconnaissance et de financement sont réels pour permettre l’existence et le fonctionnement de ce type de réseau.

Les réseaux thématiques de recherche (ex. le réseau des Zones Ateliers)

Ce type de réseau rassemble des laboratoires ou individus autour de questionnements scientifiques sur une problématique spécifique donnée. Il est porté par un des dix Instituts du CNRS.