Les organisations répondent au besoin de « produire » collectivement. De façon schématique, on distingue trois types d’organisation, même si aujourd’hui les structures ont tendance à intégrer simultanément ces trois modes d’organisation.

Structure pyramidale

Ce modèle est le plus ancien. Il s’organise autour de l’idée de pouvoir vertical et globalement centralisé, descendant, intégrant des mécanismes de délégation. Ce type de structure est relativement efficace dans un environnement stable et maîtrisé.

Structure organisationnelle pyramidale

Structure matricielle

Dans les années 90, l’arrivée de fonctions support (informatique, documentation…) et le développement du travail en mode projet ont fait émerger une structuration de type matricielle. La notion hiérarchique continue d’exister mais les liens sont transverses. Ce modèle ne se substitue pas au précédent mais se plaque sur celui-ci et permet de répondre à un environnement qui évolue. Les compétences sont alors valorisées, chaque entité ayant une mission spécifique. Apparaît fortement avec ce modèle le concept de responsable fonctionnel en regard du responsable hiérarchique.

Structure organisationnelle matricielle

Exemple : au sein du CNRS, par rapport à l’organisation pyramidale en instituts / laboratoires / directeur.trice.s / chercheur.e.s…, les directions fonctionnelles sont transversales. C’est le cas de la direction des ressources humaines (DRH), de la direction des systèmes d’information (DSI) ou encore des projets inter-laboratoires.

Organisation en réseau

Cette organisation s’ajoute aux deux autres structures dans un environnement complexe et est dictée par une volonté d’évoluer rapidement, d’accroître la capacité d’adaptation et la souplesse de l’organisation. Le besoin d’innover et d’être réactif aux changements impose bien souvent une structure en réseau.